Les interprètes sont un peu comme des magicien·ne·s. Ils·elles arrivent, se concentrent et traduisent presque instantanément à voix haute afin d’aider le public à comprendre ce qui se passe en temps réel. Les interprètes traduisent la langue parlée en une autre langue, y compris la langue des signes, lors de présentations, de conférences, de procédures judiciaires, de consultations médicales, de réunions d’affaires, etc. Si vous travaillez avec un·e interprète, comment pouvez-vous lui simplifier la tâche? Voici ce que vous devez faire ou ne pas faire pour que tout se déroule correctement.
À faire : préparer l’interprète
Vous prévoyez une présentation ou une réunion et vous avez besoin de services d’interprétation? Il y a de fortes chances que vous sachiez à l’avance ce que vous allez dire, ou du moins que vous en ayez une idée générale. Au moins trois à quatre jours au préalable, fournissez à votre interprète les principaux éléments et la documentation. Voici quelques mesures à prendre pour vous assurer que l’interprétation se déroule correctement :
- Envoyez tous les documents de référence, les présentations, les notes et la terminologie nécessaires à l’interprète afin qu’il·elle puisse les consulter et se préparer.
- Envoyez tous les noms de personnes, de programmes et d’entreprises qui peuvent être difficiles à prononcer ou qui peuvent nécessiter des recherches à l’interprète afin qu’il·elle comprenne le contexte.
- Commencez la réunion dans Zoom ou Teams (ou toute autre plateforme) au moins 15 à 20 minutes à l’avance afin de pouvoir vérifier le fonctionnement de l’équipement (son, plateforme, etc.). Cela vous permettra également de déterminer comment communiquer efficacement avec le·la modérateur·rice, le·la gestionnaire de projet et l’interprète pendant la réunion si un message doit être transmis d’une personne à l’autre à l’insu des autres participant·e·s.
- Assurez-vous que l’orateur·rice dispose d’un casque-micro. Des écouteurs peuvent convenir, mais un casque-micro est préférable pour une expérience optimale.
- Assurez-vous que tous les microphones des participant·e·s sont en sourdine, à l’exception de celui de l’orateur·rice. Cela permet de réduire le bruit ambiant.
- Assurez-vous que l’orateur·rice parle lentement et sait que quelqu’un interprète ses propos. Si l’orateur·rice parle trop rapidement, l’interprète risque de manquer certains points, ce qui affectera l’expérience du public.
À ne pas faire : se dépêcher à présenter le contenu
N’oubliez pas que votre interprète a besoin de temps pour écouter, traduire et communiquer clairement avec les personnes qui ont besoin d’interprétation. Parlez lentement et distinctement. Votre public appréciera cet effort, peu importe la langue qu’il parle!
À faire : utiliser un langage simple si possible
Si possible, essayez d’utiliser un langage simple pour assurer la compréhension de votre public! Jetez un coup d’œil aux lignes directrices sur le langage clair et simple pour obtenir des conseils. Les principaux éléments sont les suivants :
- Commencez par les informations importantes.
- Essayez de vous en tenir à la forme active.
- Évitez le jargon.
L’interprète et le public bénéficieront d’une communication claire.
À ne pas faire : ne pas tenir compte des différences culturelles
Votre présentation est-elle destinée à un public international ou à un public dont la culture diffère de la vôtre? Envisagez de retirer les éléments qui ne sont pas clairs ou qui n’ont pas de sens sans contexte. Évitez l’argot, ne faites pas référence à des personnalités locales que le public pourrait ne pas connaître et tenez compte des normes culturelles qui peuvent différer des vôtres. L’interprète est là pour faire son travail, et non pas pour signaler les problèmes dans le contenu.
Principaux points à retenir
- Informez toujours votre interprète de ce qui l’attend (p. ex., sujet, durée, points clés, etc.). Envoyez la documentation quelques jours à l’avance pour permettre à l’interprète de se préparer.
- Parlez lentement et distinctement. Votre interprète et votre public vous en remercieront.
- Utiliser un langage simple si possible.
- Mettez-vous à la place du public : votre interprète n’est pas un·e conseiller·ère culturel·le, ne lui demandez donc pas d’agir comme tel. Faites vos recherches au préalable et corrigez les parties de votre contenu qui en ont besoin.
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